Le compost dans son rez-de jardin, possible ?
Le compost : c’est quoi et quels sont ses bienfaits ? Le compost est le résultat naturel de la décomposition […]
Mettre en location ou louer un appartement en rez-de-chaussée avec jardin (communément appelé rez-de-jardin) impose des points de vigilance particulière que cet article aborde de manière aussi exhaustive que possible. Si nous n’avons pas répondu à toutes les questions que vous vous posez, n’hésitez par à nous contacter, nous creuserons le sujet pour vous.
En préambule, il faut savoir qu’un appartement « rez-de-jardin » se définit comme un « appartement qui bénéficie d’un espace en rez-de-jardin desservi par cet appartement à jouissance exclusive BIEN QU’APPARTENANT JURIDIQUEMENT A LA COPROPRIETE » de la résidence dont fait partie ce bien (pour tout savoir sur la définition d’un rez de jardin, lisez notre article à ce sujet). Cette précision juridique explique une partie des points de vigilance qu’il faut avoir en tête lorsque l’on veut mettre en location son rez-de-jardin ou devenir locataire de ce type de bien.
C’est le point fondamental à aborder lors de la mise en location car il y a plusieurs profils de locataires de rez-de-jardin : celui qui aime gratter la terre pour les fleurs ou le potager, des jeunes parents qui ont besoin d’un espace de jeu sécurisé pour leurs enfants, des personnes qui veulent un coin vert sympa pour les barbecues entre amis, des propriétaires de chiens pour leur permettre ainsi de s’ébattre librement. Ce des attentes bien différentes qui ont un impact certain sur l’état du jardin lorsque le locataire quitte les lieux car on ne remet pas aussi facilement en état un jardin comme on repeint un appartement en cas de peinture abîmée). Ce sujet de l’entretien se pose que l’appartement soit loué en meublé ou en non meublé.
Chez rez-dejardin.immo, dans le cadre d’une location d’un appartement en de rez-de-jardin, nous recommandons d’inclure dans les charges locatives un forfait d’entretien du jardin sur certains points bien définis : taille de haie et d’arbustes, suivi annuel du gazon, nettoyage de la terrasse…
Ainsi pas de mauvaise surprise d’interprétation sur ce que l’on appelle « avoir la main verte » et savoir entretenir un jardin. Bien sûr, pour l’usage quotidien, une tonte de pelouse peut-être réalisée à la fréquence souhaitée par le locataire mais il faut peut-être prévoir des points de contrôle de l’état du jardin. A noter que dans certaines copropriétés, la taille des haies est inclue dans les charges globales de l’entretien des espaces verts. Mais cela peut ne concerner que le haut de la haie et la partie donnant sur l’extérieur : à bien vérifier.
Tout est possible tant que le propriétaire est d’accord et que la copropriété (qui prime sur le bailleur) l’est aussi dans son règlement de co-propriété. Nous recommandons que ce point soit alors être précisé dans le bail. Par exemple : « toute plantation d’un arbre ou arbuste durable fera l’objet d’une demande et d’un accord du propriétaire et sera défini ce qu’il advient de celui-ci à l’expiration de la location ». Ne pas oublier que selon son espèce un arbre peut rapidement faire des racines profondes et s’il doit être déplanté, il faut combler et semer du gazon derrière…
Un potager peut être « rasé » d’une année sur l’autre donc en théorie, « no problemo ». Il faut juste que locataire s’engage à remette du gazon à la place de l’espace « potager » quand il s’en va : à anticiper car un gazon frais ne ressemble pas à une pelouse ancienne. Une option peut être le potager en bacs sur la partie terrasse. Là encore, y réfléchir et décider ce que l’on préfère pour le rez-de-jardin que l’on met en location et l’intégrer au bail. Pour le locataire, il faut se poser les questions dans le choix et l’usage de son rez-de-jardin avant de choisir celui que l’on va louer.
En théorie oui, tout comme les propriétaires en ont le droit mais…attention aux dégâts potentiels selon le tempérament de l’animal. Un chat pose rarement de problèmes (mais il y a le sujet du droit à l’installation d’une chatière sur la baie vitrée si l’on en souhaite une : installation à faire réaliser par un professionnel et le coût n’est pas neutre puisqu’il s’agit dans la plupart des cas d’un double-vitrage). Si le propriétaire est d’accord et que c’est le locataire qui finance, cela doit pouvoir se faire sans difficultés. Le cas d’un chien peut être plus compliqué si celui-ci utilise le jardin comme terrain de jeu et…le transforme en terrain vague ou qu’il est bruyant lorsqu’il est dehors. Il faut aussi consulter le règlement de copropriété sur les espaces verts (car le rez-de-jardin y est soumis) et bien questionner le syndic sur ce sujet pour s’éviter tout problème.
Locataire ou propriétaire, les règles sont les mêmes et dépendent de celles de la copropriété. Evidemment, il n’y aura pas de de problèmes pour un « tancarville » sous un balcon invisible depuis les étages supérieurs mais le grand étendage fixe ou mobile en plein milieu de la pelouse ou les draps par terre l’été ne passeront probablement pas. Question de respect pour les autres copropriétaires
Non, vous n’avez pas besoin d’un bail spécifique mais il faut ajouter ou préciser des clauses sur l’entretien de la partie jardin, comme nous l’avons évoqué plus haut. En revanche le propriétaire bailleur doit remettre au locataire au minimum l’extrait du règlement de copropriété sur les parties communes extérieures traitant du sujet des rez-de-jardin dans celle-ci.
Un appartement louée en meublé implique une liste d’équipements dans l’appartement (vaisselle, électro-ménager, aspirateur etc). Mais lorsque cet appartement est un rez-de-jardin faut-il ajouter une tondeuse, un barbecue, un salon de jardin ? D’un d’un point de vue juridique ? non. Mais commercialement, il faut comprendre que si le jardin est le parent pauvre de l’appartement alors que celui-ci est l’atout principal pour sa location, ce n’est pas cohérent et donc pas vendeur. Le propriétaire a donc tout intérêt à proposer un produit bien équipé, jusque dans le jardin : barbecue électrique (souvent autorisé dans un rez-de-jardin) salon et table de jardin, petite tondeuse électrique…Suivant la durée de la location et ses goûts, le locataire peut préférer son propre équipement mais c’est rare alors, propriétaires, investissez dans quelques articles qui valoriseront votre bien en faisant plaisir à vos locataires.